Ici, la lumière de l’aube glaciale nous plonge dans un paradis éphémère où le vent acéré et la neige s’allient pour rajouter la puissance à la beauté. Sous les nuages, tout est désespérément gris. Au-dessus, les premiers rayons de lumière révèlent la beauté de l’implacable froidure. Ces derniers bastions de nature sauvage, flottant au-dessus de l’inhospitalière mer de brouillard, semblent narguer les misérables hommes d’en bas, engoncés dans la morosité.
Ici, le froid est physique, en bas il est psychique.