Amoureux de montagne, de grands espaces, de défis, pêcheur à la mouche, l’image est devenue le lien de toutes mes activités.

Après de nombreuses années immergé dans les rivières et la nature, l’image est devenue pour moi un moyen de sensibilisation au respect de notre environnement.

Au fur et à mesure de ma progression totalement autodidacte,  j’ai appris à exercer mon œil sur un cadre, sur des lumières. J’ai appris à anticiper ce que je vais rechercher. Cependant, la nature reste maîtresse, elle fait le reste et le boitier photo permet d’arrêter le temps sur un instant magique fait de lumières aussi irréelles que fugaces. De ces moments de communion intense est née une vraie passion pour la photographie de nature.

Une seconde motivation plus égoïste et certainement très misanthrope est une recherche de solitude en m’immergeant dans la nature. Ce sentiment d’être seul au monde est encore plus prégnant le matin très tôt. Après avoir calculé le point et l’axe du lever de soleil pour déterminer ma position par rapport à l’objet que je souhaite mettre en valeur, la marche d’approche en fin de nuit et la mise en place me positionne tel un oiseau de proie, telle une vigie sur le monde qui renaît. L’heure bleue précédant les premiers rayons du soleil est invariablement un grand luxe de calme et de plaisir. Parfois un chevreuil ou un renard déjoue mon objectif et me remet à ma place d’animal inadapté et certainement en mal d’aptitudes. L’immersion dans l’aube du monde essaie peut-être de compenser l’inaptitude intrinsèque de notre condition d’humain.

Je n’ai aucune idée sur le fait que mes photographies puissent éventuellement traduire cette idée de solitude et de rêverie misanthrope mais elles s’élaborent plus ou moins consciemment comme tel dans mon esprit.

En allant un peu plus loin dans cette forme d’auto-analyse, il est fondamentalement question de liberté. La liberté de l’oiseau de proie, posé sur son poste de vigie prêt à saisir les lumières, loin des vicissitudes du monde humain, loin du brouhaha citadin. Saisir la beauté libre du monde renaissant tous les matins comme pour mieux traduire la laideur de nos contraintes humaines quotidiennes et inévitables.

 

Amoureux de montagne, de grands espaces, de défis, pêcheur à la mouche, l’image est devenue le lien de toutes mes activités.

Après de nombreuses années immergé dans les rivières et la nature, l’image est devenue pour moi un moyen de sensibilisation au respect de notre environnement.

Au fur et à mesure de ma progression totalement autodidacte,  j’ai appris à exercer mon œil sur un cadre, sur des lumières. J’ai appris à anticiper ce que je vais rechercher. Cependant, la nature reste maîtresse, elle fait le reste et le boitier photo permet d’arrêter le temps sur un instant magique fait de lumières aussi irréelles que fugaces. De ces moments de communion intense est née une vraie passion pour la photographie de nature.

Une seconde motivation plus égoïste et certainement très misanthrope est une recherche de solitude en m’immergeant dans la nature. Ce sentiment d’être seul au monde est encore plus prégnant le matin très tôt. Après avoir calculé le point et l’axe du lever de soleil pour déterminer ma position par rapport à l’objet que je souhaite mettre en valeur, la marche d’approche en fin de nuit et la mise en place me positionne tel un oiseau de proie, telle une vigie sur le monde qui renaît. L’heure bleue précédant les premiers rayons du soleil est invariablement un grand luxe de calme et de plaisir. Parfois un chevreuil ou un renard déjoue mon objectif et me remet à ma place d’animal inadapté et certainement en mal d’aptitudes. L’immersion dans l’aube du monde essaie peut-être de compenser l’inaptitude intrinsèque de notre condition d’humain.

Je n’ai aucune idée sur le fait que mes photographies puissent éventuellement traduire cette idée de solitude et de rêverie misanthrope mais elles s’élaborent plus ou moins consciemment comme tel dans mon esprit.

En allant un peu plus loin dans cette forme d’auto-analyse, il est fondamentalement question de liberté. La liberté de l’oiseau de proie, posé sur son poste de vigie prêt à saisir les lumières, loin des vicissitudes du monde humain, loin du brouhaha citadin. Saisir la beauté libre du monde renaissant tous les matins comme pour mieux traduire la laideur de nos contraintes humaines quotidiennes et inévitables.

 

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